Les grandes ambitions affichées par la Loi d’orientation sur les mobilités (LOM) ont fait l’objet d’un consensus entre professionnels et gouvernement. Le texte, voté au Sénat début avril, soulève toujours de vives inquiétudes sur le volet financier.
Le projet de loi arrive mi-mai à l’Assemblée nationale, en commission. Rien n’est encore gagné pour les acteurs des infrastructures, mais rien n’est encore perdu : il leur faut défendre la nécessité d’un budget à la hauteur des enjeux, et sécurisé dans le temps. D’autant qu’à partir de 2020, il faudra trouver une ressource complémentaire pour atteindre les objectifs fixés dans la trajectoire financière, telle que présentée pour le moment.