Quelles sont les exigences pratiques en matière de classifications pour parvenir à un ouvrage intelligent ?

Le BIM change la façon dont nous traitons l'information dans l'ensemble du secteur, passant des datas contenues dans la documentation à des données numériques liées à des "composants" et à des "processus spécifiques", chacune étant saisie, stockée et gérée dans des solutions informatiques. L'essence de la révolution actuelle de la construction va au-delà de la simple définition du BIM pour englober toutes les données contenues et liées aux actifs construits tout au long de leur cycle de vie, de la programmation à la conception, en passant par la construction, l'exploitation et la déconstruction.

Pour soutenir cette révolution, il faut développer et modifier la manière dont les "objets" sont classés et reconnus. Et toute évolution de la classification doit refléter les besoins de ce passage de l'analogique au numérique, nécessitant une évolution correspondante des outils et des techniques que nous utilisons. La structuration et l’harmonisation des données, échangées entre les différents acteurs intervenants sur un ouvrage, sont primordiales pour réaliser des objectifs BIM et mettre en oeuvre des cas d’usages. Les systèmes de classification permettent de répondre à ce besoin pour parvenir à un bâtiment ou infrastructures intelligente.

Parallèlement au rapport de buildingSMART sur les Systèmes de Classification, P.Jackson présenté une étude sur « Exigences pratiques pour la classification des informations en ingénierie numérique & BIM » à buildingSMART International pour les Pays Nordiques. Il n'est pas un expert en classification & BIM, mais plutôt un ingénieur qui cherche à comprendre l'utilisation et l'application de la classification dans les tâches et les processus qui doivent être entrepris pendant le cycle de vie d'un ouvrage. Il nous fait l’honneur de partagé sa vision métier pour ce 2nd webinaire proposé par bSFrance pour le Smart bati day du 16 juin : il parlera en anglais, assisté en français par C.Castaing et Y.Cotherel, du CST de bSFrance.