LE CONSTAT :

Beaucoup d’idées fausses circulent sur les formations distancielles. Elles ont souvent été perçues comme un pis-aller, un ersatz du présentiel qui n’a d’intérêt que de réduire les coûts, en particulier de logistique (hébergement ou déplacement). 

Elles sont aussi reconnues comme un moyen de répondre à une obligation de formation sans dégrader la productivité des collaborateurs en permettant, en particulier, un mode asynchrone et fractionné, qui s’intègre mieux avec l’activité. 

Les acteurs de la formation, acheteurs comme concepteurs, n’y croyaient pas trop jusqu’à présent. Elles étaient réservées à du partage de connaissances via des MOOC, où l’acquisition des contenus repose sur l’apprenant ou encore à des formations « techniques » en e-learning avec le quizz comme principal levier pédagogique. 

En tout cas, l’apprentissage des soft skills et, plus largement, le domaine des formations comportementales étaient considérés comme incompatibles avec le distanciel quel qu’en soit la forme. 

LEUR IMPACT :

Le confinement a rebattu les cartes en permettant la prise de conscience que ce qui semblait impossible se produisait : les formations distancielles peuvent avoir un réel impact et s’appliquer efficacement au domaine de l’humain. 

Pour ce faire, elles doivent être construites en respectant certains principes que vont vous partager nos experts, Sylvain Vacaresse, enseignant à l’Université de Rennes ayantune vaste expérience de la digitalisation de formations académiques, et Karine Buriez, formatrice au sein de l’INC.